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Si tu veux de ta vie une douce harmonie,
Mets-y beaucoup de joies, de peines et d’amour.

Et de ces sentiments n’aies surtout pas de peur

Car ce sont eux, crois-moi, qui bâtissent ta vie.

 

Un amour sans la joie est comme un cœur sans vie.

Mais la joie sans la peine est une aube sans jour :

Si la peine n’existe, comment goûter les heures

Que la joie te procure lorsque l’amour revit !

 

Regarde là cet homme errant parmi la foule,

Regarde cette femme qui va droit devant elle,

Regarde dans leurs yeux ce vide et cet ennui

Et pourquoi ne pas dire cette peine de vivre.

 

Mais voilà que soudain à travers cette houle,

Leurs yeux se sont croisés et leurs peines se mêlent.

Regarde dans leurs yeux cet éclair qui luit :

De leurs peines ils ont fait toute une joie de vivre.

 

Ne crois-tu pas enfin que ces nouveaux amants

Ont bâti leur amour sur un terrain de peines.

Ce n’est évidemment qu’un exemple banal :

De la peine, un amour et bien sûr de la joie.

Mais la vie de chacun est un temps à souffrir !

 

Semée de ci de là de ces trois sentiments

Souvent tu butteras à cette pierre de peines.

Cette marche parfois te donnera du mal : 

Tu te retourneras, regardant derrière toi

Le chemin que déjà tu viens de parcourir.

Dans tes moments de peines, tu te retourneras,

Regardant derrière toi les vraies joies d’autrefois.

 

Mais après ces efforts, comme tu apprécieras

Le peu de sable fin que tu rencontreras.

Dans tes moments de joies tu te retourneras,

En pensant que ces peines t’ont conduit vers la joie.

 

Quand tu verras la mort, venir vers toi, là-bas,

Une dernière fois tu te retourneras.

Su ce chemin d’efforts, ta vie tu reverras,

Où tu as rencontré l’amour, la peine, la joie.

Ligne de Vie

Que tu es drôle ma vie !

Tu sais te faire aimer aussi bien que haïr, 

Tu es une compagne fidèle et infidèle,

Tantôt je crois en toi, tantôt je te bannis.

Mais à vivre avec toi, capricieuse, incertaine,

Je me lasse parfois et mon cœur te murmure :

Que j’aimerais jamais ne t’avoir rencontrée.

 

Que tu es drôle ma vie !

Si tu n’es pas jolie, il y a  dans ton sourire

Quelque chose de si pur que moi je te vois belle.

Quand je veux te quitter ton seul sourire suffit,

De nouveau sous ton charme s’enfuit toute ma haine.

Mon cœur dans sa défaite en soupirant murmure :

Que j’aimerais jamais ne t’avoir rencontrée.

 

Que tu es drôle ma vie !

Tu me colles à la peau mais je sens que tu fuis.

Pourtant je ne demande qu’un peu de joies de toi !

Tu sais que je les veux et que je les attends

Mais tu prends ton plaisir à te moquer de moi.

Parfois je me demande en te voyant ainsi

Si le destin n’est pas ton plus intime ami.

 

Oui tu es drôle ma vie !

Mais malgré tout le mal qui par toi me détruit,

C’est moi qui maintenant vais me coller à toi !

Je t’aimerai très fort, j’attendrai patiemment

Le jour où tu viendras les mains chargées de joies.

Tu me diras alors simplement «me voici»,

«Je t ‘apporte tes joies et te donne ma vie».

 

Et mon cœur tout ému, dans un dernier murmure,

Remerciera le Ciel de t’avoir rencontrée.

Drôle de Vie

 


 

Autopsie d'une sexagénaire

          (plus si affinité)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

          

 

 

 

Badi Badou

Qu’avez-vous ?

J’ai mal partout !

(Pensez aussi moralement :

Les bleus à l’âme sont déprimants).

Pas étonnant me direz-vous !

60 muguets ! C’est tout ! C’est vous !

 

Alors osons !

La bête analysons.

D’abord la tête jusqu’au menton,

Puis jusqu’au tronc nous descendrons,

Enfin des hanches jusqu’aux petons.

Car depuis longtemps j’ai dit NON

Au psyché qui, jusqu’aux talons,

En cinq minutes, sonnant le gong,

Ne vous laisse aucune illusion.

 

Miroir ! Mon beau miroir !

Vous le flattez mais vain espoir :

Le visage que vous recevez

En pleine figure, sourcils froncés,

Est-ce bien le vôtre. Consternée ?

Souriez si vous le pouvez !

Mais les rides, perfides ennemies,

En profitent en terrain conquis ;

Et du front jusqu’au bas menton

Ne voyez que sillons profonds.

 

Mais en dedans ? Qu’en pensez-vous ?

Ma foi, le cerveau n’est pas mou !

C’est vrai, malgré quelques absences,

De noms, de lieux, de circonstances,

Je vous en remercie vraiment !

Plus positif est ce bilan.

 

 

Et les douleurs, sont-elles taboues ?

J’y viens, j’y viens pas tout d’un coup !

Juste le temps de digérer

Mon face à face à ces années.

Et maintenant, allons !

Passons au tronc

Comme celui des arbres vieux

Parfois penché toujours noueux.

Et «peau d’orange» n’est-ce pas mieux ?

Ce fruit est tellement délicieux !

Car «peau de pêche» O ! désespoir !

Est banni de notre jargon.

 

Vous avez dit douleurs ?

Qui rime avec horreur !

Le mot est excessif.

Quel qualificatif,

Octogénaire en pousse

Joindre au petit Larousse !

Fâcheux conviendrait bien

Me rétorquent certains.

Mais j’en reviens aux maux

Des hanches et du dos.

Les Paresseux, ces mammifères,

N’ont pas de «MOTS…» articulaires !

Et par des gestes mesurés

Assurent leur sérénité.

Rhumatisme ou bien arthrose !

Mais non, c’est de la psychose.

 

Levez les bras, mais point trop haut.

Baissez le buste, point trop bas.

Tournez la nuque, s’il le faut

Tout en lenteur faites cela.

Et là, indicible bonheur,

Radiés les «aïe» hurlants du cœur,

Vaincus, et cédant la place

Au repos de votre carcasse.

 

 

Enfin hélas ! Trois fois hélas !

Quant à la partie la plus basse

De mon individu : affreux !

Quel est cet aspect onduleux :

Celui des vagues, justes ridées

Par un doux souffle d’alizé.

Ce n’est pas déjà la tempête :

Ce sont les prémices, elle nous guette.

Tâtons les genoux maintenant. 

Oui ! ils se plient, si de nos mains,

Agrippant cuisses, l’air serein,

Nous relevons plutôt mal an,

Notre «body», l’air triomphant.

 

Restent les pieds, nous l’avons dit.

Eux riment avec orthopédie.

Ils ont un «look» bien à eux,

L’un est en bosses, l’autre est en creux.

Mais pour acheter vos chaussures

Le «bât» vous blesse, non la  pointure.

Constat d’une triste infamie,

Et là vraiment j’en ai fini.

C’est beau : à l’aube de la vie,

Nos doubles ne sont qu’harmonie :

Bons pieds, bon œil, bonnes oreilles, 

Tous égaux, de la même treille.

Mais un jour et nombre d’années,

Le conflit creuse le fossé. 

L’un se défend, l’autre se plaint,

Vouloir les concilier est vain.

Jouons une note plus gaie,

Buvons le vin du meilleur chai,

Croyons que dans quelques années

Ces messieurs de la faculté

Pour nous, les «anciens combattants»

Sauront cicatriser le temps.

LES GEMEAUX «MAILENT» AUX GEMEAUX

 

 

 

 

 

Que ces quelques propos

Entre gens éduqués

Ne soient vilipendés

Par un traître corbeau.

Evitons, s’il se peut,

Une joute entre signes 

Car il serait indigne,

Gémeaux bénis des Dieux,

De provoquer l’attaque.

Les onze du Zodiaque,

Même s’ils forment clans,

N’ont pas notre talent !

Ce n’est pas prétention

Mais simple déduction.

 

Déjà ils ne sont qu’un

Et nous sommes en deux :

Castor et son frangin,

Tous deux fils d’un Dieu,

Ont fait don aux Gémeaux

De multiples cerveaux.

Mais certains tristes sires

Excellent à médire :

Ils nous auraient légué

Deux personnalités.

 

Mensonge et calomnie !

Et que cela soit dit.

De multiples cerveaux

Ai-je clamé plus haut !

Confrères et consoeurs :

Aujourd’hui sonne l’heure,

Par Zeus ou Jupiter,

De jouter par les mots

Et non pas par le fer,

Ou mourir en «ERO(S)»

Pour l’honneur de nos Pères,

L’amour de nos deux frères.

 

En toute modestie,

Dévoilons notre esprit.

 

Notre HUMOUR est caustique

Mais aussi sarcastique.

Petit Larousse, pardon, 

Et autres dictionnaires,

Si mue par la raison

Notre finesse innée

Bannit méchanceté

De nos vocabulaires.

Vous ! Astres réunis

Ou par clans répartis :

S’il vous en vient l’envie

De jauger notre esprit,

Notre comportement

Loyal et élégant

Et sans condescendance

Vous laisse de l’avance,

Epargnant les ragots,

Confortant votre ego.

 

En toute humilité,

Louons nos qualités.

 

Nous sommes des ARTISTES.

Pour cela très curieux,

Goûtons de tout un peu,

Passant pour fantaisistes.

Nous taquinons la muse,

Egrainons quelques notes ;

Le pinceau nous inspire

A penser création ;

La danse nous invite

A l’imagination.

Tout cela nous amuse

Et de tout prenons note.

 

Les neuf Divinités

Sont bien représentées

Même si quelques-unes

Echappent à notre plume.

 

Enfin, en quelques mots,

Confessons nos défauts.

 

 

Car il est vrai pourtant,

Nous sommes inconstants.

Pas tous ! Et leur mémoire

Est entrée dans l’Histoire.

Offenbach, Kennedy,

Yourcenar et Sagan

Partageront nos vies

Jusqu’à la fin des Temps.

Entre autres ! Si j’ai omis

De les citer ici,

Ecrits et partitions

Vous les rappelleront.

 

Maintenant, poursuivons :

Je pose la question :

Si pour être confiants

Et vivre pleinement

Est-ce donc un péché

De vouloir être aimé ?

En mon âme et conscience

Et en toute innocence

Etre et savoir aimer 

Est sensibilité.

Et nulle contrition,

Pas besoin de pardon :

Je troque indifférence

Contre de l’abondance.

 

En vérité je vous le dis :

Notre Royaume est tout Esprit

Ouvert aux choses ou à quelqu’un.

Malgré ce ton un peu hautain

Nous avons conscience, sachez bien,

Qu’isolés nous ne sommes rien !

Nos douze signes, douze maillons,

Perdurent notre Constellation.

 

 

Cannelle de le Tonnelle des Orchidées

                       philosophe...

 

 

 

Monologue avec mon miroir

Cette «aristo» c’est mon bébé.

Quoi ! Ma chienne si vous préférez !

Plutôt poilue pour un marmot ?

C’est vrai !

Et moi : plutôt «mémée dingo» !

J’admets !

Mais sa tendresse et sa confiance

Et ce besoin de ma présence,

De jouer, d’être câlinée,

Par un geste la protéger,

Nos bambins le réclament aussi

N’est-ce pas les mamans et mamies ?

Par contre, et là c’est jouissance,

Nous évitons l’adolescence :

Point de déprime ni d’acné,

D’anoréxie,  de cœur blessé.

Elle va vieillir mais non grandir,

Puis un jour, simplement, mourir,

Alors que nous, sur ce chemin,

Questions, angoisses et chagrins.

C’est pour cela que l’on grandit.

Mais est-elle plus belle la vie ?

 

- STOP ! Et arrête «de faire le beau».

- Tu le connais, toi, mon cerveau ?

 

Me disent ses yeux amusés,

Tête inclinée sur le côté

Signe de communion intense

Avec le mien, de cerveau, je pense !

Alors j’incline un peu la mienne

Et «tilt» c’est synchro, c’est ma veine.

Communication…

Série de questions…

- D’un cerveau nous a-t-on doté ?

- Un QI peut-on évaluer ?

- Essaie de percer ce secret !

- Mais voici un aveu, un vrai :

- Si nous avançons «patte en main»

- Depuis des temps aussi lointains,

                                                          

- C’est que l’homme, («cabot» lui  aussi),

- Du chien est le meilleur ami.    

- Moi je te parle quand j’aboie.

- Mais dans un jargon bien à toi                         - (Et si dans tes pensées je lis),

- Toi tu aboies lorsque tu cries !

- Pourquoi parler ? Tu me comprends !

- Avec mes crocs : je me défends,

- Avec ma queue : je suis contente.

- Basic ? toi tu t’en contentes.

- Pas de mots provocateurs, 

- De haine, de guerre, de rancœurs,

- Je garde ainsi de mon mystère,

- Cabot aussi, pour te plaire.

- Mais voilà ! mes goûts te surprennent !

- Attirée par tout ce qui traîne :

- Poubelles, fossés et caniveaux.

- Très malsains pour une aristo !

- Mais pour la beauté de mon teint

- Point d’onguents, crèmes et parfums !

- De la boue, l’eau d’un marigot,

- Avoue-le  que mon poil est beau !

- Et pour la «bouffe», c’est tout pareil :

- Met délicat :  j’suis là, je veille.

- Plat plus corsé, fromage qui sent !

- J’ai les mêmes au bout d’un moment.

- De les «sniffer» par tous les coins,

- De les manger entre copains,

- Alors 2 pattes ! (Si tu permets !)

- Sur la même longueur on est.

- Mais qu’est-ce que je lis dans tes yeux ?

- T’es tout rêveur, t’as l’air anxieux !

- 4 ou 2 pattes, quelle importance !

- C’est notre seule vraie différence

- Pas vrai ?

 

 

- Mais tu découvres, aujourd’hui,

- Après tant de décennies,

- Qu’à vivre ensemble on se comprend 

- Même sans mot, en se cherchant.

- Enfin et pour en finir,

- Voici ce que je veux te dire :

- On a bien fait  de se choisir

- Pour le meilleur et pour le pire.

- C’est vrai ?

- Mais c’est ainsi, l’on ne peut rien !

- Moi,  elle me va ma vie de chien !

- Et qui sait, dans une autre vie, 

- A nouveau serons réunis,

- Toi le canin, et moi l’humain.

- Je demanderai, l’air taquin :

- Crois-tu avoir un vrai cerveau ?

- Peux-tu parler avec des mots ? 

- Complicité perdurera !

- Une autre vie ? bien au-delà !

 

 

 

Miroir ! Mon beau miroir !

C’est toi que je viens voir,

Non pas pour ma beauté

Ce temps là est passé !

Mais je me dis : au fond,

Si nous réfléchissons,

C’est peut-être bien toi

Qui te gausse de moi.

Avoue que par plaisir

Tu joues à me ternir.

Mais ça, bon sang bien sûr !

Aujourd’hui j’en suis sure :

De te solliciter

Tu en as plus qu’assez.

Tu te déformes exprès

Pour qu’on te fiche la paix.

C’est bon ! Tu as raison !                                   

Changeons de diapason.

Tu n’es plus mon reflet, 

Et sans aucun regret

Je te tourne le dos.                                                                                         

Je vais me faire badaud

Auprès de mes amis :

Passant de l’autre à l’un,

Prenant un air chagrin,

 

- N’hésitez pas, j’en tremble !

- Est-ce que je me ressemble ?

 

 

Mon regard est anxieux

Le leur est plus curieux.

Au bout d’un bref instant

Le regard se détend :

 

. Evidemment c’est toi !

. Qui veux-tu que ce soit ?

- Mais «la bonne femme» j’entends,

- Vous la trouvez comment ?

- Intelligente ? Sympa ?

- Sincère ? Je ne sais pas !

 

. Mais oui ! Tout ça ! C’est bon !

. Et pourquoi ces questions ?

 

Et voilà, j’en suis là

Mon vieux miroir, tu vois !

A travers toi, c’est vrai,

S’impose mon reflet.

Mais de l’autre côté

Je ne peux distinguer :

Tout est flou et mouvant,

Changeant avec le temps.

Et qui suis-je vraiment ?

Ma foi, est-ce important ?

Mystère, mon beau mystère !

Continue de te taire !

Je suis ce que l’on voit,

Ce que je veux, l’on voit.

Et pour l’ombre on fait quoi ?

Une ombre elle restera !

 

 

La complainte de la Cigogne

La cigogne, après tant d’années

De dévouement pour déposer

Les chérubins dans leur foyer

Se dit : bien ! J’ai assez bossé !

Les 35 heures ! Vous rigolez !

Il faut les porter ces bébés,

Lutter contre vents et marées

Pour qu’à l’heure dite ils soient livrés.

 

Du Père Noël, ça, on en cause !

Sur ses genoux on prend la pause !

UNE FOIS L’ANNEE sur son traineau

Les rennes, esclaves, font le boulot.

Lui, bien calé, emmitouflé,

Descend du ciel, illuminé

Par une étoile : celle du Berger.

UN JOUR L’ANNEE ! Célébrité !

D’accord ! Je sais ! Les cheminées !

Le noir, la suie, et où chuter ?

Mes ailes sont pour moi le traineau,

Mon bec seul assure le fardeau.

Et je l’ai croisé bien des fois,

Comme un fou, survolant les toits.

 

- Allez ! Volez ! Volez gazelles !

Au passage m’amputant les ailes.

 

     . Au fait, renne est du masculin

     . Et ta gazelle est un gazou.

 

Moi, bec scellé par le colis,

D’où viennent des pleurs et des cris,

Les yeux fixés sur l’horizon,

Je dois honorer ma mission.

Je dépose l’enfant sans bruit,

Et sans attendre de merci.

Une autre livraison m’attend.

Eprouvant ! Quel que soit le temps.       

LUI, toujours en fanfaronnant :

 

 

- OHE ! J’arrive les enfants !

 

      . Maman ! Ze vois le Pé Noyel !

      . Bravo Noyel ! Le Pé Noyel !

 

Pourtant, ce sont les miens aussi !

Oui mais voilà ils ont grandi, 

Oubliée la pauvre cigogne.

 

       . Dis maman, je suis poussé où ? 

       . D’une rose enfant, ou d’un chou !

 

Alors maintenant comprenez :

Mon cœur est triste et fatigué.

Me retrouver parmi les miens.

Enfin, faire partie des Anciens !

Noël devant la cheminée :

Ailes étirées, le corps au chaud,

J’attends qu’arrive le macho.

Et dès que j’entends les clochettes

En porte voix et à tue tête :

 

 - «Pé Noyel ! J’ai mis mes souyés !

 - Zé une zolie rose pour toi, 

 - Une soup’au chou si tu as froid !»

 

Et oui ! L’âge prend des libertés !

Petite vengeance bien méritée.

 

 

 

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