LE JUBILE DES GRENOUILLETTES.
Hé oui ! Aujourd'hui c'est la fête ! En 58, dans les gazettes,
Grand titre en gras de la manchette :
"RENCONTRE DE 2 GRENOUILLETTES".
Et quelle idée… Dans un lycée !
Le Rebours on te dit MERCI !
Nous sommes devenues des amies.
50 ans de complicité.
Il faut dire que pour le lycée
En fin d’année tu fus virée !
Ton air plus ou moins conquérant
Déplut je pense aux enseignants.
Mais il était déjà trop tard !
Et par le plus grand des hasards
C’est que nous étions… des Gémeaux !
Alors pensez ! Quatre cerveaux !
Qui mirent à profit leur talent
Pour un «bahut» plus attrayant.
Après, après… Chacun sa voie :
Des mois et des années parfois
De silence, mais non de pensées.
Après, après… 50 années
Et nous voilà, et nous voici,
2 grenouillettes pour un anni.
Toujours complices et juvéniles.
Mais ce batracien, quel est-il ?
Voici l’histoire en quelques mots :
C’est un délirant scénario !
Foire de Paris, un 1er mai !
Essayez donc de vous garer !
C’est le parcours du combattant
Et surtout si l’on vous attend.
Sainte poussière ! Sacrés abdos !
Pouvaient prendre un peu de repos
Jusqu’au lendemain sans panique
Alors que nous… des hystériques !
De coups de fil en mots d’oiseaux,
Sommes arrivées, mais l’air penaud.
Et là… Ses louanges chantons !
«Petites bulles» bénies des Dieux
Telles St Georges defiant le dragon,
Terrassèrent notre air belliqueux.
Pour la Postérité et l’Histoire
Il était de notre devoir
D’immortaliser ces moments
Par une BD…… pas un roman.
Et là, nos esprits créatifs
A mille à l’heure, tournent, inventifs :
2 rainettes espiègles et poètes
Virent le jour dans notre gazette
Pour illustrer avec brio
Cette amitié de 2 Gémeaux.
Homo sapiens ou grenouillette,
Après, je le promets, j’arrête !
Dans 50 ans, à nous revoir,
Pour fêter 2 jeunes vieillards !

LES GRENOUILLETTES POETES
L’étaient deux grenouillettes,
Plus jeunettes, pas trop blettes,
Avec toujours en tête
L’envie de faire la fête.
Z’avaient copains, copines,
De longue date amis intimes,
Complices, ignorant la frime,
Devine ! Olive et Caroline.
Il y eut au fil des ans
Des rendez-vous manqués, des années sans,
A trouver son chemin, savoir d’où vient le vent ;
Mais les années passées reviennent au présent.
Alors ! Dévorons, gaspillons ce temps !
D’économie il n’est plus temps.
Foire de Paris, bons restaurants,
Tables qui tournent… En avant !
Même si nous n’avons pas d’enfant
A faire rêver en s’endormant,
Il sera doux en vieillissant
De parler du bon vieux temps.

C'est beau non !

Ouais ! Enfin
t'es pas encore
RONSARD
mignonne !



A 50 ans
C’est la mi-temps,
C’est le bilan.
Mais simplement :
Se laisser guider par les vents :
Celui des mille et un printemps ?
Du regret des neiges d’antan ?
Pour toi, c’est le vent du printemps
Dont le mimosa est l’encens.
Tu vas me dire : pourquoi ? Comment ?
C’est grâce à toi ! « Ave César » !
Que Parisiens et Banlieusards
Pendent au clou leurs idées noires
Et leurs angoisses, pour un soir.
Le rideau tombe ! Est-ce fini ?
Quelques paillettes, tours de magie,
Dans nos poches se sont blottis
Afin qu’au gré de nos soucis
Ils surgissent en bons génies.
Quelques instants : cela suffit.
Et là germe une idée tenace :
C’est quand l’autre soirée « Palace » ?

Enfin et sans flagornerie,
Faisant fi de ta modestie,
Charme, élégance et courtoisie,
Mais si ! C’est vrai ! Je te le dis :
Tout se conjugue c’est un fait,
Au temps du plus que parfait.
Voilà ! Tout est dit je le crois !
Pas tout à fait, juste pour toi :
A et B et/ou A et moi
Te CHANTONS d’une même voix